mardi 27 janvier 2009

La question des minorités aux Etats-Unis

Dans le cadre de la formation que nous recevons sur le système éducatif américain, nous sommes allés visiter des établissements scolaires de la ville d’Akron. Le plus étonnant des trois que nous ayons vus est certainement Stewart Elementary School (http://www.akronschools.com/studentschools/schools_stewart.html).
Stewart est une école élémentaire, elle accueille donc des élèves âgés de 5 à 9 ans. La particularité de Stewart est qu’elle destine sont enseignement principalement aux afro-américains.

Tous les élèves et l’immense majorité des profs et du personnel d’encadrement sont afro-américains. Chaque matin, les élèves saluent le drapeau africain et le drapeau américain au cours d’une cérémonie d’un quart d’heure appelée Harumbee. Nous avons assisté à cette cérémonie : au son du Jumbe les élèves, groupés par niveau, disposés en U dans le gymnase, crient les « sloggans » de l’école, prêtent serment, récitent le règlement intérieur qui tient en quatre phrases : « Respect yourself, respect others as yourself, respect the village (l’école), respect the environnement »

En regardant les enfants réciter ces formules, j’ai le sentiment que tout ce rituel relève plus de l’endoctrinement que de l’éducation. La plupart des Français qui visitent cette école s’interrogent sur les conséquences d’une telle éducation : pourquoi regrouper les enfants appartenant à une même minorité ?
Le principal résonne de la façon suivante : les afro-américains ont des problèmes spécifiques : identité, pauvreté, intégration… ont peut contribuer à les régler en leur donnant une éducation spécifique.

Après cette cérémonie nous rencontrons un « éducateur ». L’Educateur, ancien gardien de prison, nous explique que les Afro-américains ne trouvent pas leur place dans la société et atterrissent parfois en prison car ils ne sont pas fiers de leurs origines. Tout ce qu’ils apprennent sur les Afro-américains concerne l’esclavage et cette histoire ne peut pas fonder leur fierté. L’école afro-américaine se fixe donc comme objectif de leur enseigner l’histoire et surtout la culture africaine. Les élèves apprennent donc une langue africaine, sont initiés aux danses africaines, reçoivent un prénom africain. L’école est décorée par des objets africains, dans toutes les salles ont trouve des portraits et des bustes d’afro-américains célèbres…

La visite de cet établissement ébranle nos certitudes. La France adopte une stratégie complètement différente face au problème de l’intégration. Stewart existe depuis 2000, nous n’avons donc pas le recul nécessaire pour juger de son efficacité. Mais l’existence d’un tel établissement est révélatrice de l’état d’esprit dans lequel les Américains abordent les questions sociales. Sur le chemin du retour Sandra, l’une des formatrices nous explique qu’à New-York il existe aussi une école spéciale destinée aux élèves gays et lesbiens qui permet d’épargner aux élèves homosexuels les railleries et les violences dont ils sont victimes dans les écoles ordinaires…

1 commentaire:

  1. moi je pense ke cette métode denségnemen a des bon cotés mé ossi dé mové:
    -c bi1 car il ne subisse pa dinsulte raciale,ou de religion, il se sentent plu libre
    - mé c mové car sa va agrandir les écarts entre les afro-américains et les désendants de WASPS(blancs)
    -sa ne régle pa le conflits' sa ne les intégre pa
    -si on leur fé dé cours africains sa pe entrainé dotre probléme car dan ce cas là il ne partage plu ri1 avec les WASPS
    mé peut étre ke la venue de barack bama o pouvoir va changer les choses, en tt cas jléspére.
    bref c pluto négatif ke positif mé chac1 c choix
    sinon apar sa profité en car vs avé de la chance mé revené quan méme pour le 3ème trimestre carvos paroles son encore ds nos tétes:"jeunes gens" "veuillez prendre en note la chose suivante" "lisez a haute et intelligible voix" bref c vous koi.bilal bouchkar

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